By Hervé Pupier on Wednesday, 23 November 2022
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Les fenêtres de communication avec le chien

Quand on parle de communication canine, il ne devrait pas y avoir que le chien qui communique . Quand il y a communication, il y a dialogue.

Chez le chien, de nombreux signaux existent. Il y a deux grands types de signaux, les signaux intentionnels et ceux qui ne le sont pas.

Lorsque l'on observe bien l'intégralité des signaux émis, on s'aperçoit très souvent que certains signaux sont contradictoires.

Et ce sont ces contradictions qui permettent de déceler les caractéristiques instinctives du chien, des caractéristiques de ce qu'en définitive il aimerait bien atteindre ou obtenir.

Son instinct lui dira de mordre, son souhait profond n'est pas toujours celui-ci, et ce, à condition de lui ouvrir des portes pour qu'il nous ouvre des fenêtres.

Bien entendu, hors zone dite "de confort", ce dialogue ne peut être établi, car il est pratiquement impossible de lui offrir des alternatives bienveillantes et des propositions agréables.

Dans sa zone de confort, il ne fera que rarement l'effort de réfléchir, et se contentera de défendre cette zone de confort, sans nous ouvrir aucune porte de communication.

En fait, dans sa zone de confort, il ne se parle qu'à lui-même et réfléchit avec ses seules données... quand il réfléchit.

Bien sur pour établir un contact  lui ouvrant des possibilités, et en captant les ouvertures qu'il nous offre, consciemment ou inconsciemment, il nous faut pénétrer dans sa zone de confort, en respectant beaucoup de critères qui seraient trop long à expliquer ici. Ce n'est de toutes façons pas l'objectif.

Respecter le chien, c'est être à même de pouvoir lui permettre d'exploiter nos intentions, et par la même, lui donner la possibilité de nous ouvrir des portes d'accès à la discussion.

Utiliser son intelligence et ses énormes capacités à réfléchir, et à déterminer les solutions les plus avantageuses et sereines pour lui, ne peut se faire que dans la discussion, et non dans l'attente éventuelle de son changement de cap pendant des lustres.

Le respecter, c'est l'amener et l'aider à réfléchir, pour être rassuré au plus vite.

N'est ce point-là, la bienveillance ? 


Hervé Pupier - Formateur aux métiers du chien

www.hervepupier.com