C'est notre ressenti qui va déterminer nos actions avec le chien.
Ce ressenti n'est pas le même pour tous car il est téléguidé par nos goûts, nos sentiments personnels, l'influence de ceux qui nous entourent, ce que nous lisons et écoutons.
Le tout étant lié à notre propre sensibilité, qui peut fluctuer suivant les circonstances.
- Ce qui pourra paraître chez l'un comme enthousiasmant, paraîtra chez l'autre comme ennuyeux.
- Ce qui paraîtra chez l'un comme effrayant, paraîtra chez l'autre émouvant.
- Ce qui paraîtra chez l'un passionnant, paraîtra chez l'autre déconcertant...
Les différences de vision du chien, émanent en priorité de ces différences de ressentis par chaque individu. D'où une improbabilité de faire l'unanimité dans les méthodes et techniques employées lors du travail avec le chien.
On le perçoit très bien dans différents commentaires sur tel ou tel sujet, qui peuvent nous sembler normaux et naturels, mais qui sembleront inquiétants pour d'autres.
- Le ressenti objectif reste concret, reproductible, palpable, incontestable.
- Le ressenti subjectif en opposition au ressenti objectif, sera toujours de nature à polémiquer dans tel ou tel domaine.
Le ressenti subjectif est l'exact inverse du ressenti objectif. Ce n'est que de l'abstrait et surtout une simple pensée ou une projection mentale de possibilités hypothétiques, avec peu ou pas de résultats.
La répétition d'un ressenti subjectif face à un chien, entraîne l'échec et de plus, est dangereux pour le chien comme pour celui qui s'adresse à lui.
Malheureusement, ce qui entraîne nos décisions sont essentiellement nos ressentis subjectifs.
Notre ressenti doit tenir compte des réponses du chien, de ce qu'il nous montre et des cotés positifs et négatifs que l'on visualise, afin d'ajuster notre ressenti (de manière objective) et adapter nos comportements.
Un ressenti simplement subjectif risque fort d'être un ressenti faussé et contre-productif.
Hervé Pupier - Formateur aux métiers du chien
www.hervepupier.com