Le Berger Belge Malinois
Le Berger Belge Malinois
Blâmer le chien est souvent perçu comme plus simple et surtout plus hypocrite que de questionner la responsabilité humaine.
Certains le voient comme une menace, d'autres aimeraient qu'il soit catégorisé comme certains de ces prédécesseurs parmi d'autres excuses qui ne visent que l'animal, ignorant la part de responsabilité humaine dans son développement.
Il est indéniable que ce chien, doté d'un caractère bien à lui, nécessite des activités et une éducation qui respectent sa nature, sa sensibilité, sa personnalité et son caractère.
C'est précisément là que le problème se manifeste. Pour ces chiens, l'adoption d'une attitude de lien social où le chien est vénéré tel un chien roi, sans jamais être contrarié, même de façon mineure, aboutit invariablement à des issues néfastes.
Les conseils donnés sur l'éducation et en particulier l'éducation exclusivement positive, bien qu'efficaces pour certains, ne sont pas universels et laissent les propriétaires impuissants face à des tempéraments demandant une compréhension précise des notions de droits, de devoirs, des limites à établir et, qu'on le veuille ou non, d'une hiérarchie respectueuse avec leur maître.
Ainsi, quand ces chiens comme d'autres races, défient les fausses croyances sur la relation homme-animal, il est plus facile de blâmer la race que d'accepter les échecs de certaines méthodes éducatives.
Actuellement, ces chiens sont parfois exclus par des organismes de protection animale, pointés du doigt, et de plus en plus souvent abandonnés à cause d'éducation inappropriée.
La question est complexe et ne se limite pas à ces seuls aspects.
Toutefois, il existe des personnes qui seraient soulagées de voir cette race éradiquée ou classée comme d'autres auparavant, pour éviter de reconnaître leurs propres échecs et erreurs dans l'éducation de ces animaux qui restent pourtant des chiens et surtout ne pas avoir à se confronter à eux.